L'ortie était bien connue des Grecs qui s'en servaient pour soigner les infections, la toux, l'arthrite et pour stimuler la pousse des cheveux. La pratique de la flagellation thérapeutique avec des plants d'orties remonte à l'Antiquité.

En phytothérapie, on utilise la plante entière.
Les feuilles sont très riches en vitamines (B2, B5, acide folique), en minéraux (fer, silice, magnésium, zinc) et en acides aminés essentiels.
On utilise l'ortie en phytotérapie principalement pour le traitement des ongles cassants, de la chute de cheveux, l'acné, la fatigue, pendant la convalescence. De plus, par son effet reminéralisant, l'ortie agit sur les cartilages des personnes souffrant d'arthrose.
La racine contient des phytostérols et des phénols. Elle est utilisée pour limiter l'hypertrophie de la prostate et ainsi améliorer la symptomatologie gênante de syndrome qui est fréquente chez l'homme après 50 ans.
Les feuilles de l'ortie sont munies de fines aiguilles contenant de l'acide formique (le même qui est présent dans les fourmis), lequel irrite la peau. Il est donc conseillé de la cueillir avec des gants.